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Côte d'Ivoire





La Côte d’Ivoire, en forme longue République de Côte d’Ivoire, est un pays membre de l’Union africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 26 578 367 hab. (classé 53e habitants en 20154). La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro ; Abidjan est son principal centre économique. Elle a pour langue officielle le français et pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.

D’abord protectorat français en 1843 et devenu colonie française le 10 mars 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République. L’économie, essentiellement axée sur la production de café et de cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d’Ivoire un pays phare en Afrique de l'Ouest. En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970 et qui perdure, des périodes de turbulence sur les plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993.

L’adoption d’une nouvelle Constitution5 et l’organisation de l’élection présidentielle qui, en 2000, porte au pouvoir Laurent Gbagbo, n’apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d’une crise politico-militaire le 19 septembre 2002. Après plusieurs accords de paix, le pays s’engage le 4 mars 2007, dans un nouveau processus de sortie de crise fondé sur un accord politique conclu à Ouagadougou (Burkina Faso) le 4 mars 20076.

La Côte d’Ivoire est en voie de développement, son indice de développement humain de 0,462 en 2015 place le pays à la 143e position des pays selon leur IDH.

La dénomination de « Côte d’Ivoire » est la traduction en français du nom portugais de Costa do Marfim donné par les commerçants navigateurs en route vers l’Inde, qui apparaît sur les portulans portugais à la fin du xviie siècle. En octobre 1985 le gouvernement ivoirien a exigé de tous les pays qu’ils utilisent, pour dénommer officiellement le pays, le nom en français de Côte d’Ivoire (de manière similaire aux noms de certains pays qui ne sont pas traduits comme Costa Rica, Sierra Leone, etc.). Ce nom officiel s’écrit sans trait d'union, faisant exception, comme certains autres noms de pays, aux règles de la typographie française qui prescrivent habituellement, pour la graphie des noms d’unités administratives ou politiques, des traits d’union entre les différents éléments d’un nom composé, et une capitale à tous les éléments (sauf articles…) ce qui donnerait normalement « Côte-d’Ivoire » (voir l'article trait d'union#Noms des entités politiques et administratives).

Hors des pays francophones, dont le français n’est pas la langue nationale, le nom de « Côte d’Ivoire » en français reste d’usage purement diplomatique, les média et les populations continuant à s'exprimer usuellement dans leurs propres langues : « Elfenbeinküste » en allemand, « Costa do Marfim » en portugais, Бе́рег Слоно́вой Ко́сти-« Béreg Slonovoï Kosti » en russe (où Кот д’Ивуа́р-« Kot d'Ivouar » est une transcription phonétique du nom français) ou 象牙海岸 en chinois (où, de même, 科特迪瓦 est un rendu phonétique du nom français) "Costa de marfil" en espagnol. Depuis 1985, le pays a donc, dans les pays non-francophones, deux noms : le nom officiel en français sans trait d’union, et un nom vernaculaire selon la langue et les règles de chaque pays. La Côte d’Ivoire est communément appelée la « terre d’Éburnie »7.


Le français est la langue officielle de la Côte d’Ivoire et environ 70 % des habitants du pays le comprennent et le parlent8. Selon l'OIF en 2009, 99 % des habitants de la plus grande ville du pays Abidjan savent lire, écrire et parler français9.

Le sénoufo (276 000 locuteurs) et le dioula (1 500 000 locuteurs) sont les langues les plus parlées dans le nord, tandis que le baoulé (3 000 000 locuteurs) et le bété (2 500 000 locuteurs) sont les langues les plus parlées dans le sud. D’autres langues comme le yacouba (1 183 000 locuteurs) et l’agni (860 000 locuteurs) sont aussi des langues importantes ainsi que le gouro qui est parlé centre ouest du pays. Ces six ethnies à elles seules représentent 58,03 % des Ivoiriens. Néanmoins, bien que l’ethnie dioula (en excluant ses parents, malinké, sénoufo, l'éhotilé et étrangers) ne représente que 2,77 % de la population, sa langue est la plus utilisée dans les villes et sur les marchés. C’est aussi l’une des premières langues de plusieurs pays frontaliers.

Le territoire de la Côte d’Ivoire présente l'aspect d'un quadrilatère, dont le sud offre une façade de 520 km sur l'océan Atlantique10, dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Le pays est caractérisé par un relief peu élevé. Les terres sont constituées en majeure partie de plateaux